Physafimm
2009-2013
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De nombreux sites d’extraction de minerais métalliques,
mais aussi
de nombreuses décharges d’usines métallurgiques
sont aujourd’hui considérés avec une certaine inquiétude.
Compte tenu des volumes considérables de déchets à traiter, il est indispensable de
développer de nouvelles
techniques de remédiation
acceptables d’un point de vue
environnemental et économique.
Physafimm a pour but de définir une méthodologie de mise en œuvre du procédé de phytostabilisation
sur une décharge métallurgique, choisie comme site atelier , celle de
Industeel Loire
Lien
vers le site Industeel dans l’image
(groupe ArcelorMittal)
L’objectif principal du programme est de définir les conditions d'obtention d'une couverture végétale maximale permettant de réduire significativement les transferts de polluants. Dans ce cadre, deux paramètres sont étudiés : le choix des espèces ensemencées (spécifiques ou non des sites métallifères) et l’addition d’amendements organiques à faible coût, tels que les boues de stations d’épuration compostées et le bois raméal fragmenté.
Basé
sur une double approche expérimentale innovante, le projet met en œuvre avec
(Groupe
ICF-IRH)
9 lysimétres de 75m3,
permettant le contrôle des paramètres suivis, et
1 pilote pré-industriel de 650m2,
permettant l’étude de la faisabilité des méthodes explorées.
Ce dispositif permettra de suivre la
dynamique de la végétation, mesurée par 5 descripteurs :
richesse
spécifique,
abondance/dominance
des taxons,
taux de
recouvrement,
biomasse aérienne
et
état physiologique.
Evaluer L’influence du couple
semence/amendement sur la construction d’un néo-sol par comparaison des paramètres
pédogéochimiques, mesurés en début et en fin de projet.
Evaluer les transferts des métaux
transferts vers les
plantes, reposant sur 2 types de mesures : transfert par espèce et transfert
global.
transferts vers
l’eau du sol, sont évalués par analyse
des lixiviats.
transferts vers
l’eau de la nappe phréatique, estimés par modélisation hydrogéologique.
Aborder 2 aspects fondamentaux des
interactions sol-plante en milieu contaminé :
i) l’induction de
réponses biochimiques ou moléculaires spécifiques d’un stress métallique et
ii) la
compréhension des processus rhizosphériques d’immobilisation des métaux,
à travers l’analyse de la composition en
acides organiques des exsudats racinaires et l’étude de l’effet de ces exsudats
sur la mobilité des métaux.
Adapter un logiciel de simulation des
interactions fluides polyphasiques - matrice minérale pour permettre l’exploitation des données
acquises dans une modélisation de la dynamique du système eau - sol - plante.
7 partenaires comprenant 8 équipes :
Partenaire 1 : Ecole
Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne 2 équipes :
Equipe géo-bio-chimie du centre SPIN
affectée aux process « Sol – plante – eau du sol »
Equipe hydrogéologie du centre SITE
affectée aux écoulements hypodermiques et profonds
Partenaire 2 : Société
ICF Environnement du groupe ICF-IRH,
Partenaire 3 : Université
Jean Monnet, laboratoire LEPA,
Partenaire 4 : la
société Industeel Loire du groupe ArcelorMittal,
Partenaire 5 : Université
d’Auvergne Clermont 1 / LPBV,
Partenaire 6 : Université
Blaise Pascal Clermont 2 / UMR A 547 PIAF,
Partenaire 7 : INRA
Bordeaux 1 UMR 1202 BIOGECO.
Présentation de Physafimm (2009)
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