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PROJET DE CREATION

du

 GIS du Redéploiement  Post-Industriel : Loire Territoires Urbains

(Ex projet Observatoire des Pollutions Post-Industrielles)

PRESENTATION de PROJETS de RECHERCHE des differentes equipes

En cours de réflexion

EN 2006, trois projets de recherche basés sur la structure O2PI ont été proposés par les différents partenaires.

Ces projets, résumés ci-dessous, devront être actualisés

En 2009, ils restent néanmoins emblématiques des potentialités de la Zone Atelier PILoT

Cette présentation ne prend pas en compte les souhaits plus récents de participation au GIS PILoT (e.g. ENISE).

Une mise à jour de l’ensemble est demandée aux équipes concernées dès lors que le principe d’une signature du GIS PILoT aura été accepté

 

Projet - I - Phytotechnologie/Bio-indication :

LEPA(UJM - EA 3296)-SPIN GENERIC (ENSM-SE)- CNRS (UMR 6524)

http://www.emse.fr/fr/transfert/spin/index.html

http://portail.univ-st-etienne.fr/LABECP/0/fiche___laboratoire/

 

Personnels, chercheurs et techniciens* concernés

Nom Prénom

Laboratoire

Tél. /. email

Faure Olivier

LEPA (EA 3296)

Univ.J.Monnet St-Etienne

 

04 77 46 09 07

Faure@univ-st-etienne.fr

04 77 42 02 06

faure@emse.fr

Remon Esteban

SPIN

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 66 35

remon@emse.fr

Bouchardon Jean-Luc

SPIN

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 00 44

bouchardon@emse.fr

Guy Bernard

SPIN (UMR UMR 6524)

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 64

guy@emse.fr

Moutte Jacques

SPIN

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 62

moutte@emse.fr

Bilal Essaid

SPIN (UMR UMR 6524)

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 63

bilal@emse.fr

Gallice Frederic*

SPIN (UMR UMR 6524)

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 64

gallice@emse.fr

Contexte Scientifique.

De nombreuses espèces de plantes, dites métallophytes, sont capables de se développer normalement sur des sites fortement pollués par divers types d’éléments métalliques et peuvent donc être utilisés dans des stratégies de revégétalisation. La maîtrise de leur culture permettrait de limiter l’érosion et le lessivage de friches contaminées en attente de dépollution (phytostabilisation). Par ailleurs, certaines métallophytes, qualifiées d’hyperaccumulatrices, sont capables d’extraire les métaux du sol et de les stocker dans leurs parties aériennes (phytoextraction) ; la culture de ces plantes, suivie de leur incinération, pourrait donc représenter une alternative efficace dans un programme de dépollution. Le développement de ces deux méthodes rencontre cependant deux obstacles principaux :

1)                           le nombre d’espèces connues, potentiellement utilisables à l’échelle industrielle, est limité. En effet la plupart des métallophytes identifiées à ce jour sont caractérisées par un enracinement peu profond, une croissance assez lente et une faible production de biomasse, autant de critères qui limitent considérablement les taux prévisibles d’extraction.

2)                           La maîtrise de la mobilité et du transfert des métaux lourds vers les végétaux impose de définir précisément les modalités des interactions « source-cible » dans des systèmes complexes. Il est donc nécessaire d’étudier conjointement les paramètres physico-chimiques contrôlant la mobilité des métaux lourds dans les sols, et leurs actions sur les végétaux.

Contexte International et National.

Sur le continent Nord-Américain, une vingtaine de brevets ont été déposés au cours de ces 10 dernières années, qui protègent des méthodologies spécifiques ou l’utilisation d’espèces végétales nouvellement caractérisées. Paradoxalement en France, seules quelques équipes s’intéressent à ces phytotechnologies. Dans ce cadre, le LEPA et le laboratoire GENERIC se sont engagés en 2002 dans un premier programme régional (AVENIR 2002-2005) visant à mieux comprendre l’influence des métaux lourds sur la biodiversité végétale. Par ailleurs, un contrat entre l’ADEME (programme « bioindicateurs ») et le LEPA-GENERIC a été initié en 2005 dans le but de mieux comprendre les mécanismes de réponse aux stress métalliques chez les végétaux. Au niveau Européen enfin, nous participons au programme COST 859 (« Phytotechnologies to promote sustainable land use management and improve food safety »), pour lequel nous avons organisé le second « Scientific Workshop » (31/08 02/09/2006) à Saint-Etienne.

Enjeux

De récentes études ont montré que plusieurs éléments métalliques (e.g. chrome, le cadmium, le plomb) peuvent non seulement être responsables d’intoxications aiguës, mais qu’ils sont aussi à l’origine de perturbations chroniques (effets génotoxiques et mutagènes, lésions neurologiques, perturbations du développement fœtal, …) représentant un réel problème de santé publique à plus ou moins long terme. De fait, selon un récent rapport de l’Office Parlementaire des Choix Scientifiques et Technologiques, la menace est sérieuse: « si les métaux lourds ont fait la civilisation, ils peuvent aussi la défaire ».

Aujourd’hui, le marché français de la dépollution des sols représente un chiffre d’affaire d’environ 80 millions d’euros, et il est très probable qu’un « réajustement » de la législation européenne conduise très prochainement à multiplier les contrôles et les actions de dépollution. Ainsi, selon l’ARTEB ,« le segment est en phase de croissance et le marché en attente de décollage ». Dans un tel contexte, où la mise en oeuvre des techniques classiques de dépollution est particulièrement onéreuse, les phytotechnologies, moins coûteuses, représenteront une alternative de choix pouvant s’intégrer aux impératifs paysagers. Cette orientation est déjà très nette aux Etats-Unis où, selon une étude prospective réalisée en 1998, ce marché devrait atteindre quelques 300 millions de dollars en 2005.

Objectifs du projet, partenaires.

Le but principal de ce projet est de mieux comprendre les effets et devenirs des métaux lourds dans des écosystèmes pollués et leurs mécanismes de transfert et de bioaccumulation, afin d’identifier a terme de nouvelles plantes pouvant être utilisées en tant qu’outil de stabilisation et/ou décontamination des sols pollués. Nous avons donc construit un projet de recherche multidisciplinaire visant à explorer en particulier trois questions fondamentales :

- savoir si les populations végétales colonisant les sites pollués sont constituées d’écotypes particuliers, ou au contraire d’espèces à large spectre écologique et, en définitive, quelle est la biodiversité sur sites pollués ?

- savoir si les pollutions métalliques d’origine anthropique favorisent des stratégies d’exclusion, ou d’accumulation et, plus précisément, quelles sont les espèces accumulatrices et quelle est leur fréquence d’occurrence ?

- savoir quels sont les principaux symptômes de stress provoqués par la présence de métaux lourds et comment peut-on les quantifier d’une manière objective ?

Outre les porteurs du projet, LEPA-UJM et département GENERIC (centre SPIN) de l’ENM-SE, les partenaires de ce programme sont institutionnels (DDE Loire, ADEME) et industriels (ARCELOR, Aubert & Duval).

programme prévu.

L’étude des plantes sur site et l’analyse de leur stratégie vis-à-vis des métaux lourds seront réalisées par le LEPA, la caractérisation des substrats et les études de spéciation des métaux seront réalisées par GENERIC.

La réalisation du projet comporte 3 étapes :

i)         caractériser la flore métallifère des sites étudiés en terme de biodiversité et de capacité d’accumulation ;

ii)       caractériser les paramètres géochimiques des sols, la mobilité potentielle des métaux et leur fraction disponible ;

iii)      optimiser/expérimenter la culture sur site et au laboratoire (conditions phytotroniques, concentration/nature des contaminants du sol contrôlés) des espèces sélectionnées.

Projet- II - Hydrogéologie et impact sociétal des sites post industriels 

SITE (ENSM-SE)

http://www.emse.fr/fr/transfert/site/index.html

 

Personnels, chercheurs et techniciens* concernés

Nom Prénom

Laboratoire

Tél. /. email

Graillot Didier

SITE

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 30

graillot@emse.fr

Bourgois Jacques

SITE

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 22

bourgois@emse.fr

                        * italique

La contribution du centre SITE (Sciences Information et Technologies pour l’Environnement) de l’ENSM-SE se situe a deux niveaux : celui de l’étude physique des sites en matière d’impact vis-à-vis de la gestion des ressources en eau transitant dans les sols pollués et celui de l’étude des conséquences sociétales induites par l’historique industriel des sites étudiés

1) Hydrogéologie, transferts dans les sols, modélisation en zone saturée, monitoring de site

Les compétences en hydrogéologie des zones délaissées en matière d’exploitation minière ont donné lieu à plusieurs recherches en matière d’impact des résurgences d’eaux de mines (modélisation spatio-temporelles). La protection des ressources en eau de surface vis-à-vis des eaux de mines séléniteuses est un enjeu sur le site stéphanois. La modélisation spatiale et hydrodynamique des écoulements souterrains en interaction avec les eaux de surface fera l’objet de techniques de modélisation à l’échelle locale des sites et des bassins versants correspondants afin de prévoir l’évolution de la qualité des eaux en accord avec les exigences de la DCE pour les masses d’eau correspondantes. SITE a développé des méthodes de modélisation alternatives par rapport aux modèles numériques discrets comme les méthodes analytiques qui pourront être appliquées sur ces sites. Ces méthodes, peu pratiquées en France, le sont davantage aux USA (Université du Minnesota et du Kansas) et aux Pays- Bas (RIZA) avec lesquels le centre SITE travaille en collaboration ( co-directions de theses, participation au projet GROWE financé par NSF).

Cette phase du programme doit permettre aussi d’évaluer les risques liés à la pollution industrielle s’infiltrant dans les aquifères après lessivage dans les sols.

L’observatoire devra donc inclure l’installation de piézomètres de surveillance et des stations de mesure en cours d’eau permettant de couvrir les aspects quantitatifs et qualitatifs.

2) Aspects sociologiques sur les inégalités écologiques

En collaboration avec le CRENAM, une équipe du centre SITE développe un programme de recherche sur des aspects plus sociétaux, puisqu’il s’agit d’identifier les inégalités écologiques qui peuvent être induites par le « recyclage »  ou non des zones post-industrielles reléguées souvent en marges urbaines. Ce programme actuellement financé par le MEDD et le Ministère de l’équipement (PUCA) intègre les aspects risques naturels, technologiques et sociaux (accès aux ressources naturels et aux services)  liés à l’occupation des friches industrielles par les habitants et les entreprises. L’analyse historique des strates d’activités (industrielle, service,…) de ces zones comme les crassiers de la zone d’activité de Molina la Chazotte ou l’ancien site d’Ascometal sur Saint-Etienne par exemple, permet de mieux comprendre d’une part les processus physiques de pollution et d’autre part les phénomènes de recomposition sociales liées à l’évolution des ces zones (inégalités ou injustice environnementales face aux risques de pollution ou technologiques).

Les compétences développées à l’occasion de ce programme pourront être directement intégrées dans l’observatoire pour l’étude des sites du programme O2PI.

Projet - III - Expertise historique et analyse des relations entre acteurs

CRESAL(UJM-Univ Lyon 2)- CNRS (UMR 5043)

 

Personnels, chercheurs et techniciens* concernés

Nom Prénom

Laboratoire

Tél. /. email

Micoud André

CRESAL (UMR 5043)

Univ.J.Monnet St-Etienne

Univ. Lyon2 

04 77 42 19 82

andre.micoud@univ-st-etienne.fr

Roux Jacques

CRESAL (UMR 5043)

Univ.J.Monnet St-Etienne

Univ. Lyon2 

04 77 42 19 80

jacques.roux@univ-st-etienne.fr

Charvolin Florian

CRESAL (UMR 5043)

Univ.J.Monnet St-Etienne

Univ. Lyon2 

04 77 42 19 91

florian.charvolin@univ-st-etienne.fr

                    * italique

Contexte Scientifique.

Le CRESAL par plusieurs de ses travaux a eu à connaître des problèmes que les pollutions post-industrielles pouvaient poser dans tel ou tel contexte sociaux. Il est, de ce fait, un des rares laboratoires en sciences sociales a avoir acquis en France une capacité d’expertise dans ce domaine. Des recherches menées dans le cadre du Programme CNRS « Risques collectifs et situations de crise » ont donné lieu à des publications au niveau national. Ce sont notamment ses chercheurs qui sont à l’origine du concept de « patrimoine négatif », quand la prise de conscience de l’existence d’un risque issu des pratiques passées peut être le déclencheur d’une solidarité contemporaine dans la recherche collective des moyens de remédiation. Il est par ailleurs dépositaire d'une expertise sur l'histoire industrielle de la région de Saint-Etienne (notamment les sites de l'ancienne société Creusot Loire, ex CAFL).

Contexte International et National.

Le Crésal a récemment étoffé son réseau de coopération internationale non seulement avec des pays francophones mais aussi avec des pays anglosaxons. Une activité de coordination éditioriale dans le domaine de l'environnement a amené et continue à amener le CRESAL à approfondir des contacts avec l'étranger. Jacques Roux a été responsable du programme de recherches sur les sols contaminés et a assuré la coordination d'un ouvrage sur les risques et la vigilance, publié en 2006, dans lequel était notamment représentées des recherches suisses en sciences sociales ; Florian Charvolin et André Micoud travaillent à l'édition d'un ouvrage, en collaboration avec Lynn Nyhart de l'University of Wisconsin à Madison, ouvrage qui regroupera des contributions anglaises, américaines et suédoise sur la question des sciences citoyennes dans le domaine de l'environnement. Enfin, Florian Charvolin est le responsable éditorial d'un numéro de "Responsabilité et Environnement" des Annales des Mines, sur l'histoire de l'environnement, dans lequel interviendra Michael Bess, le principal spécialiste américain de l'histoire de l'écologie politique et sociale française du XXe siècle.

Enjeux

Dans une sociologie qui reste encore très timide dans son appréhension de la dimension sociale des phénomènes environnementaux, la question des pollutions post-industrielles, en tant que « patrimoine négatif », constitue à ce titre un objet analyseur fort intéressant pour une meilleure connaissance de la construction des liens de solidarité territoriale et intergénérationnelle. Il peut aussi être un terrain très sensible sur les questions de responsabilité face aux problèmes de santé publique.

Objectifs du projet, partenaires.

Il sera possible de constituer, sur les sites retenus, une participation au suivi de l'étude sur le site, notamment en termes d'expertise historique, et une analyse des relations entre acteurs et de la participation de la population concernée.

programme prévu.

Par définition, les sols pollués ne sont pas vierges. Ils ont été le lieu d’usages variés et conservent en eux les traces de ces usages, comme les traces de métaux lourds, ou l’affectation à des usages urbains tels que les jardins ouvriers encore en activité. Autrement dit, ils sont des territoires, au sens où un territoire se définit par un périmètre de résidence d'une population et d'inscription d'activités, et une autorité chargée de gérer ce à quoi elle le destine : ici l’entreprise Aubert Duval ou là les retraités s’occupant de jardins ouvriers. Il ne peut alors manquer d’exister des conflits entre autorités différentes lorsque ces territoires sont investis, en plus des usages traditionnels, d’une vocation scientifique comme celle à laquelle va se consacrer l’O2PI et qui tend à donner une information publique sur l'état des sols. On ne peut empêcher un rapport au politique au sens de mobilisation des populations ou des acteurs concernés, dont la réactivité se fonde sur des choses qui leur sont proches (les sites voisins ou la santé de leurs enfants par exemple). Ni la vulgarisation, ni l’information, ne suffiront à leur présenter l’action de l’O2PI — qui, rappelons-le s’intéresse à des sites dits « pollués » c’est à dire impropres par certains côtés à certains usages — sous un jour qui leur siérait, s’il n’est pas mené en parallèle une entreprise citoyenne d’association de ces personnes ou institutions.

Un autre conflit possible concerne le fait de changer le statut de territoires qu’on avait pris l’habitude de voir comme marginaux : friches, jardins ouvriers, crassiers, etc. De ce point de vue, la géographie des lieux de valeurs et des lieux dénigrés s’en trouve modifiée.  Du coup c’est l’image que la ville de Saint-Etienne ou l’agglomération donnent de ces territoires  qui sera changée. De plus les questions de santé publique peuvent également rejaillir sur les politiques territoriales des autorités, notament devant les risques qui peuvent surgir au moment où telle contamination est mise sur la place publique. Les nouveaux problèmes de responsabilité posés peuvent devenir sensibles et un suivi sociologique des négociations nécessaires peut s'avérer non seulement scientifiquement pertinent mais, qui plus est, socialement opératoire.

 

Projet - IV – Modification de perméabilité des matrices rocheuses

GENERIC (ENSM-SE, UMR 6524)

 

Personnels, chercheurs et techniciens concernés

Nom Prénom

Laboratoire

Tél. /. email

Battaia Jérôme

SPIN

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 60

battaia@emse.fr

Garcia Daniel

SPIN

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 60

garcia@emse.fr

Guy Bernard

SPIN (UMR UMR 6524)

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 64

guy@emse.fr

Moutte Jacques

SPIN

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 62

moutte@emse.fr

Gallice Frederic*

SPIN (UMR UMR 6524)

Ecole Nat Sup Mines -SE

04 77 42 01 64

gallice@emse.fr

Contexte Scientifique et Sociétal.

Les transformations induites par la circulation de fluides dans les roches et matériaux poreux conditionnent la dégradation des matériaux (sols, sédiments, patrimoine bâti) et la modification de leurs propriétés d’usage (eg. circulation des fluides dans la matrice minérale des réservoirs pétroliers). Elles conditionnent aussi leur éventuelle valorisation (eg. minerais, déchets). Les moyens d’étude sont d’une part la géochimie analytique, qui permet une caractérisation des substrats solides et de leurs transformations, la thermochimie et la simulation numérique, qui visent à en prédire ces transformations et enfin l’expérimentation, qui permet de valider les modèles.

Objectifs du projet, partenaires.

Les phénomènes de dissolution-précipitation dans une matrice rocheuse, provoqués par les réactions chimiques entre le fluide qui circule dans les pores et les minéraux de cette roche, sont capables de faire varier fortement sa perméabilité. Si cette roche est un réservoir d’huile ou de gaz, ils sont donc susceptibles de modifier le rendement de son exploitation, en bien ou en mal selon les cas. GENERIC développe en partenariat avec l’Institut Français du Pétrole (IFP) des simulateurs numériques permettant de prédire ces transformations, pour des applications dans le domaine pétrolier.

La séquestration du CO2 dans des réservoirs souterrains est une option envisagée pour limiter l’accroissement de la teneur en gaz à effets de serre dans l’atmosphère. Dans certains cas, l’injection de CO2 dans un champ pétrolier dont l’huile est trop visqueuse peut en faciliter la récupération. Mais cette injection induit une acidification de l’eau du gisement, et des réactions chimiques de neutralisation avec les minéraux du réservoir. Leur prédiction constitue un domaine d’application de nos simulateurs. Le développement de ces outils de calcul demande une validation, et donc des expérimentations difficiles à réaliser sur un champ pétrolifère, et pour lesquelles l’équipe recherche un site susceptible d’être instrumenté, et qui présente une certaine analogie avec un réservoir.

En outre, on souhaite aborder le problème de la description d’un milieu poreux très hétérogène, la manière dont cette hétérogénéité doit être prise en compte dans les modèles et tester notre capacité à capturer cette hétérogénéité au cours d’une expérimentation. Les méthodes de la géostatistique sont mis

Dans ce cadre, la mise à disposition de crassiers industriels représente un champ expérimental potentiel pour les thèmatiques suivantes :

-          1. Modélisation des interactions chimiques fluides-roches (développement de codes numériques)

-          2. Construction de diagrammes de phases (exemple de l’altération de phases cimentaires en milieu naturel)

-          3. Etude géostatistique de la variabilité de constitution et composition des friches industrielles